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Democratic Republic of the Congo: Sud-Kivu : intrants agricoles et réhabilitation du tronçon Runingu-Katobo, un appui du Gouvernement allemand via Caritas pour la consolidation de la paix

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Uvira, le 02 juillet 2015 (caritasdev.cd) : Caritas-Développement Uvira exécute actuellement un projet de trois ans visant la consolidation de la paix et financé par le Gouvernement allemand. C’est dans ce cadre qu’ont été lancés lundi 15 juin 2015 les travaux de réhabilitation du tronçon routier Runingu-Katobo, 3ème volet dudit projet, rapporte caritasdev.cd. Runingu se trouve à 30 Km sur la RN5 (Route Nationale N°5), au Nord-Ouest de la ville d’Uvira, dans le Sud-Kivu.

En fait, le premier volet de ce projet porte sur la distribution des outils aratoires et des semences (maïs, haricot). Le second est axé sur la formation des bénéficiaires à la gestion des conflits et l’octroi des moulins, indique Dr Elias Kyubwa, Chargé de Communication de la Caritas-Développement Uvira.

Le lancement de réhabilitation de ce tronçon routier Runingu-Katobo a eu lieu en présence du Ministre provincial du Plan, du représentant de l’Administrateur du Territoire d’Uvira empêché, du Coordinateur de la Caritas-Développement d’Uvira et des autorités politico-administratives et militaires du Groupement de Runingu.

Monsieur l’Abbé Jean-Paul Tshiyuk, Coordinateur de la Caritas-Développement Uvira, a d’abord souligné que ce projet est financé par le Gouvernement allemand qu’il a alors remercié pour la confiance placée dans la Caritas.

Il a aussi exprimé sa gratitude au Gouvernement congolais, ainsi qu’aux remercié les autorités politico-administratives et militaires locales qui vont garantir la paix pour que les travaux se fassent dans de bonnes conditions. Le Coordonnateur a indiqué les trois volets de ce projet. Parlant de la réhabilitation du tronçon routier, l’Abbé Tshiyuk a précisé que le projet prévoit de réhabiliter 54 km route qui relie Runingu à Katobo. « Mais, la Caritas a ajouté 11 Km, pour arriver à 65 Km au total à réhabiliter », a-t-il dit. Il n’a pas manqué d’inviter tout le monde à l’entretien de cette route.

Le Ministre Provincial du Plan, Dr Ir Somora, a fait savoir quant à lui que le tronçon Runingu-Katobo est parmi ceux déjà planifiés au niveau même de son gouvernement. Il a également remercié la Caritas Uvira pour toutes les œuvres qu’elle a déjà réalisées et qu’elle continue à exécuter au niveau de la Province du Sud-Kivu, notamment les projets pour la consolidation de la paix. Il a attiré l’attention de tout le monde en disant que la route de Runingu-Katobo est une route de desserte agricole, nécessaire pour l’écoulement des produits vers les marchés du centre. « Ce n’est pas la route de la Caritas ou de quiconque autre, c’est la route de tout le monde », a-t-il souligné. Il a mis en garde contre toute tentative de poser des obstacles à l’exécution normale des travaux de cette réhabilitation. Il a terminé par déclarer l’ouverture des travaux de réhabilitation du tronçon Runingu-Katobo.

GM Kamandji & Dr Elias Kyubwa (Chargé de Communication de la Caritas-Développement Uvira)


Democratic Republic of the Congo: Kananga : des écoles bientôt dotées en cantines scolaires

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Kananga, le 07 juillet 2015(caritasdev.cd) : « Après une évaluation initiale, il a été constaté que dans 44 écoles, reparties dans les axes Demba, Kazumba et Dibaya au Kasaï Occidental, les élèves sont touchés par une malnutrition aigüe. Un besoin en cantines scolaires se fait sentir. Vu cet immense besoin, un projet est entrain d’être initié sous le financement de l’EPSP ». Ces propos sont de Mr Jean-Pierre Pokavu, Chargé des projets au Service de Promotion de la Solidarité et du Partage(SPSP) de la Caritas Congo Asbl.

Il revient d’une mission d’évaluation multisectorielle des besoins en cantines scolaires dans les Provinces du Kasaï Oriental et Occidental. Elle s’est effectuée du 22 juin au 30 juin 2015.

Le choix de deux Kasaï prend en compte quelques paramètres afin de contourner la difficulté liée à l’enclavement que connait la plupart de Provinces de la RDC.

L’objectif principal de cette mission a été d’évaluer les besoins pour l’installation des cantines scolaires dans les deux Provinces. Il s’avère que le Kasaï Oriental et le Kasaï Occidental sont des provinces enclavées pour lesquelles le problème d’accessibilité se pose avec beaucoup d’acuité comme dans tant d’autres. Un autre collègue séjourne dans la Province du Bandundu pour la même mission afin d’évaluer les besoins en cantines scolaires dans les écoles situées à Bukanga Lonzo et ses environs. Ainsi donc trois Provinces sont retenues à savoir : Bandundu, Kasai Oriental et Kasai Occidental.

La sélection des territoires bénéficiaires a donc tenu compte non seulement l’accessibilité physique, mais aussi de la facilité d’y mener la mise en œuvre et le suivi du projet de manière aisée.

L’une des activités menées a été la collecte des données chiffrées et leur comparaison avec celles du Ministère de l’Enseignement Primaire, Secondaire et Initiation à la Nouvelle Citoyenneté (EPS-INC) et celles du cluster Education en RDC ainsi qu’avec celles des Organisations locales travaillant dans le domaine de l’éducation.

Une mission similaire a été effectuée par d’autres équipes de Caritas Congo Asbl à Tshikapa et à Mbuji-Mayi et Bandundu.

Un programme contre la déperdition scolaire développé jadis par le PAM

Pour rappel, les cantines scolaires est un projet qui était développe depuis quelques années par le Programme Alimentaire Mondial (PAM) dans quelques écoles installées à travers les Provinces de la République Démocratique du Congo.

Ce programme représente un moyen de lutter non seulement contre l’analphabétisme auprès des enfants, mais aussi un moyen de lutter contre la malnutrition chez les enfants et de réduire le nombre des enfants de la rue.

Il est d’une grande utilité pour plusieurs raisons. Il stimule les élèves à fréquenter régulièrement l’école étant donné qu’il ya une garantie réelle de manger chaque jour. Cette fréquentation régulière de l’école est une base qui assure une sécurité alimentaire pour la plupart d’élèves dont les familles sont pauvres et où l’accès à la nourriture est difficile. D’où le taux de déperdition scolaire élevé, c'est-à-dire que les élèves affamés ne veulent pas aller à l’école.

Larissa UNEGA

Democratic Republic of the Congo: RDC : 6.270 malades tuberculeux suivis par la communauté sur 7.202 évalués avec succès thérapeutique dans 95 ZS en 2004

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Kinshasa, le 06 juillet 2015 (caritasdev.cd) : Caritas Congo Asbl est Principal Récipiendaire, avec le Ministère de la Santé Publique, pour le Programme de lutte contre la Tuberculose, financé par le Fonds Mondial / Round 9 / Phase I. Ce programme cible toutes les 516 Zones de Santé de la RDC.

Il est géré par une Unité ad hoc et a comme Sous-Bénéficiaires : BDOM (Bureau Diocésain des Oeuvres Médicales) Bukavu, BDOM Kananga, BDOM Bunia, BDOM Kisantu, BDOM Kinshasa, CAD (Club des Amis Damien) et LNAC (Ligue Nationale de Lutte Antituberculeuse et Lépreuse du Congo). Caritas Congo Asbl est responsable des approvisionnements, des réhabilitations ainsi que du volet communautaire. Cette Unité de gestion dudit projet a aujourd’hui un nouveau Coordonnateur, Dr Romain Kibadi, que caritasdev.cd a abordé, à travers l’interview suivante.

Guy-Marin Kamandji : Vous venez d’être nommé au poste de coordonnateur de l’UGP/TB, après un sérieux processus de réélection, pourriez-vous indiquer les engagements de la Caritas Congo Asbl en général, et les priorités que vous vous fixez à ce stade ?

Dr Romain Kibadi : Caritas Congo ASBL est l’un des Principaux Récipiendaires sélectionnés par le CCM pour la mise en œuvre de la note conceptuelle unique. En tant que Principal Récipiendaire, Caritas Congo Dr Romain Kibadi (Ph, Benitha Tandundu)ASBL couvre l’appui aux activités communautaires (motivation des relais communautaires, soutien aux patients TB-MR), les approvisionnements et le transport jusqu’aux entrepôts des Coordinations Provinciales de Lutte contre la Tuberculose (CPLT) pour les produits médicaux et jusqu’à destination finale (bénéficiaires : HGR, CSDT/Centre de Santé de Dépistage et de Traitement) pour les produits non-médicaux. Caritas Congo ASBL est aussi responsable des travaux de rénovation des pavillons des malades MDR-TB (Malades Tuberculeux Multi-Résistants) et de quatre nouvelles Coordinations Provinciales de lutte contre la tuberculose, dont deux à l’Equateur (Gbadolite et Boende), une dans la Province Orientale (Buta) et une autre dans le Kasaï Oriental (Kabinda). Nous devons travailler en collaboration avec le PNLT (Programme National de Lutte contre la Tubercoluse) et tous les partenaires de lutte contre la tuberculose en RDC pour lui permettre d’atteindre ses objectifs.

GMK: Quel est actuellement l’état de la situation sur le terrain : combien des malades le programme prend-il en charge ; taux de prévalence, etc.

R.K.: Caritas Congo intervient dans 95 Zones de Santé, reparties dans 9 Coordinations Provinciales de Lutte contre la Tuberculose pour les activités communautaires. En 2014, sur 7.202 malades suivis par la communauté, 6.270 étaient évalués avec succès thérapeutique. Il y a encore des efforts à faire pour améliorer la participation communautaire dans la lutte contre la tuberculose.

GMK: Au-delà du Ministère de la Santé, par le PNLT, avec combien des Sous-Récipiendaires (SR) travaillez-vous ?

R.K: La mise en œuvre de ces activités communautaires au niveau des ZS et CSDT est assurée par les 7 SR sélectionnés par le PR Caritas Congo ASBL. Il s’agit de : BDOM Bunia, BDOM Bukavu, BDOM Kananga, BDOM Kinshasa, BDOM Kisantu, Club des Amis Damien (CAD) et Ligue Nationale Anti lépreuse et antituberculeuse au Congo (LNAC).

GMK: La prise des médicaments contre la Tuberculose s’accompagne d’un soutien alimentaire quelles sont les actions de la Caritas Congo Asbl et de ses sous- bénéficiaires en cette matière ?

R.K. : Caritas Congo apporte un appui nutritionnel aux malades tuberculeux mutltirésistants (MDR) dans les 23 Coordinations Provinciales de Lutte contre la Tuberculose (CPLT). Cette activité est mise en œuvre par les Sous-Récipiendaires qui travaillent en collaboration avec les CPLT. Le nombre des malades bénéficiaires de cet appui est communiqué par le Médecin Coordonnateur Provincial. Au total 2513 malades ont bénéficié de cet appui , dont 647 MDR et 1866 malades qui ont développé la tuberculose pulmonaire ouverte.

GMK : Certains malades ont atteint le niveau de multi-résistance ; pour qui il faut des pavillons spécialisées : combien la Caritas Congo Asbl a-t-il déjà réhabilités/reconstruit ?

R.K.: A ce jour, Caritas Congo Asbl a déjà réhabilité deux laboratoires (Réhabilitation de laboratoire de contrôle de qualité de Bunia BAAR et Réhabilitation de laboratoire de culture de Mbuji-Mayi), 4 pavillons des hôpitaux généraux de référence (HGR Kalemie, Kananga, Mosango, CAT Kisangani). Le pavillon réhabilité pour MDR-TB à l'Hôpital Général de Référence de Mosango (Ph. GM Kamandji)Les travaux sont

GMK: Il fut une époque où l’on avait connu des ruptures de médicaments contre la tuberculose. Qu’en est–il aujourd’hui ?

R.K. : Nous avons mis en place avec le PNLT (Programme National de Lutte contre la Tuberculose) un circuit pour la distribution des médicaments antituberculeux. Nous n’avons pas encore connu des problèmes majeurs jusque là.

GMK: Qui finance ce programme ?

R.K. : Les activités sont financées par le Fonds Mondial de lutte contre le Paludisme, la VIH-Sida et la Tuberculose.

Propos recueillis par Guy-Marin Kamandji

Democratic Republic of the Congo: RDC : J.F. Kabulo Facilitateur auprès des «Ambassadeurs» sportifs pour la lutte contre le paludisme

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Kinshasa, le 08 juillet 2015 (caritasdev.cd) : «Considérant l’engouement qu’il provoque à travers le monde, nous avons jugé bon de profiter aussi du football pour faire passer notre message de lutte contre le paludisme ». Mr. Prince-Calvin Kapenga, Président du Fonds National de Lutte contre le Paludisme (FOLCOP), a fait cette déclaration mardi 07 juillet 2015, à l’issue d’une séance de travail ayant désigné le Journaliste Kabulo Mwana Kabulo, comme Facilitateur auprès des Ambassadeurs du milieu sportif de la RDC.

En fait, pour booster la lutte contre le paludisme, principale cause des consultations médicales en RD Congo, le FOLCOP et son partenaire Caritas Congo Asbl, ont pris contact avec le Cadre de Concertation des Actions des Ambassadeurs (CCAA). Objectif : « nous aider à choisir ceux qui seront intronisés en faveur de FOLCOP, avec son partenaire Caritas Congo Asbl, pour mobiliser les fonds en faveur de la lutte contre le paludisme », a souligné Mr. Kapenga.

Dans un premier temps, le Journaliste Jean-François Kabulo Mwana Kabulo, a été désigné par les deux Organisations susmentionnées, par rapport à sa notoriété dans le monde sportif, comme Facilitateur. « Il devra aller auprès de trois personnalités importantes du milieu footballistique, échanger avec elles, les convaincre et nous les ramener. Avec lui-même, nous aurons alors quatre Ambassadeurs de bonne volonté pour la mobilisation des fonds contre le paludisme en RD Congo », a précisé le Président du FOLCOP.

« Je n’ai pas hésité un seul instant à jouer ce rôle, parce que j’estime que la cause est noble et juste, et qu’il faille la défendre. En outre, parmi les victimes au quotidien du paludisme, nous comptons de nombreux sportifs (en puissance comme en herbe). Nous avons toutes les raisons d’intervenir et d’apporter notre modeste contribution à la lutte contre cette pandémie », a déclaré fièrement Mr. Kabulo Mwana Kabulo, au siège de Caritas Congo Asbl. « Je n’ai pas également hésité puisque la réputation de la Caritas Congo Asbl est allée au-delà des frontières nationales. C’est une Institution sérieuse et crédible. Je me suis dit, dans ce contexte-là, je peux prêter ma personne et aider notre pays à lutter contre ce fléau », a-t-il martelé, en souhaitant que cette opération aille vite, « parce que le paludisme n’attend pas ».

La disponibilité de Jean-François Kabulo et sa confiance en la Caritas Congo Asbl a été bien appréciée par son 2ème Secrétaire Exécutif Adjoint. « Nous vous remercions d’avoir accepté de nous soutenir ans ce grand travail de mobilisation populaire contre le paludisme en RDC », a-t-il souligné. Mr. Boniface Nakwagelewi a informé le Facilitateur que le Gouvernement, à travers le Premier Ministre et le Ministre de la Santé, sans oublier plusieurs autres Instituions comme les Confessions religieuses, ont déjà donné leur quitus pour la réussite de cette campagne contre le paludisme, à laquelle le FOLCOP et Caritas Congo Asbl sont associés. "RDC: le Fonds National de Lutte contre le Paludisme en campagne avec Caritas Congo pour une auto-prise en charge à grande échelle contre cette pandémie". Il a demandé au Président du FOLCOP de prendre des dispositions pratiques pour mettre sur pied ce collège d’Ambassadeurs et la rendre opérationnel. En ouvrant cette séance de travail, il a reconnu le partenariat liant le FOLCOP à la Caritas Congo Asbl, qui notamment apporte un appui technique et stratégique à cette ONG.

Mr Prince-Calvin Kapenga estime que Kinshasa, la ville ciblée en premier, compte environ 10 millions d’habitants et peur générer plusieurs millions de dollars, avant de poursuivre l’opération dans le reste du pays. Il attend alors recevoir le rapport du Facilitateur Kabulo pour communiquer les noms de trois Ambassadeurs du milieu sportif retenus.

Présent à cette séance, Dr Blaise Mudekereza, Coordonnateur du Programme de Lutte contre le paludisme à la Caritas Congo, a fait savoir que cette maladie demeure un problème de santé publique en RDC. Il est la principale cause des consultations médicales et tue plus que le VIH/Sida et les maladies pulmonaires.

Pour rappel, Mr Kabulo a déjà été Ambassadeur pour le compte de campagne menée par le PNUD/Fonds Mondial, au pays, voire lors de la Coupe du monde de football en Afrique du Sud, sans exiger un rond, a noté le Président du FOLCOP.

Guy-Marin Kamandji et Dada Babala (Stagiaire Université Catholique du Congo)

Democratic Republic of the Congo: ABCD : L’approche qui autonomise les “assistés”

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Goma, le 08 juillet 2015 (caritasdev.cd) – Pour permettre aux “assistés” de réduire leur dépendance envers les humanitaires, Caritas Goma propose de les doter de leur propre levier économique et de participer à la mise en valeur de leurs potentialités.

Amener une personne vivant avec le VIH/SIDA (PVV) à dire : “Si je meurs, ça sera une mort normale” était le principal combat que Caritas Goma menait pour rassurer les PVV pris en charge sur le plan médical. Cela était suivi par la prise en charge socio-économique qui mettait les bénéficiaires dans une situation de dépendance.

Aujourd’hui, ce combat est couplé avec un autre : amener une PVV à voler de ses propres ailes sur le plan économique. Avec un virage à 180 degrés, Caritas Goma ne parle plus des bénéficiaires. Plutôt, des participants communautaires. Depuis juin 2014, Caritas Goma applique l’approche ABCD : “Asset-Based Community Driven-Development”, en français : “Développement communautaire reposant sur l’actif”. Avec le financement de Caritas Australie, cette approche consiste à stimuler le développement mené par la communauté elle-même, où les participants communautaires du projet agissent en agents de développement.

L’une de ces participants communautaires : Rachel, 29 ans. Informée de son état sérologique en 2010 lors d’une consultation prénatale, elle a eu du mal à accepter sa maladie. “Je pensais que c’était la fin du monde pour moi parce que je voyais déjà ma mort”, affirme cette mère de quatre enfants qui ne pesait plus que 25 kg.

Prise en charge par Caritas Goma en 2012, Rachel pratique la vannerie à l’atelier de Ndosho, un quartier de l’ouest de Goma, capitale du Nord-Kivu, dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC). Elle compare le moment où Caritas Goma assistait les PVV et les survivantes de viols comme des “vulnérables” avec l’approche ABCD. “ABCD vous remonte le moral parce qu’elle vous responsabilise dans votre propre prise en charge, affirme-t-elle. Caritas m’a donné un crédit de 100 dollars pour être autonome. Cela m’a permis de fabriquer les beignets, en dehors de mon travail de vannerie. Je gagne plus ou moins 50 dollars d’intérêt par mois pour mon travail de beignet. Et quelque chose aussi comme 50 dollars pour celui de vannerie”.

Rachel – et d’autres femmes survivantes de viols et/ou celles qui vivent avec le VIH/SIDA – ont appris à fabriquer des paniers en utilisant des techniques de vannerie qui leur sont transmises avec pédagogie pour fabriquer des paniers fourre-tout pour les courses, des plats à fruit, des sous-tasses, des paillassons… Elles ont aussi montré leur enthousiasme pour cet art ancien qui s’adapte à l’utilisation des matériaux revalorisés, comme objets fabriqués à partir des sachets. “En pratiquant un métier de tradition, dont nous respectons le savoir et les techniques, les participants communautaires fabriquent l’objet utilitaire et créent le beau”, affirme Christian Muzingwa, responsable du programme de Violences sexuelles et VIH/SIDA à Caritas Goma.

“Je sens maintenant que la vie est belle, avoue Rachel. Je ne veux pas mourir même si la mort est inévitable. Je demande à Dieu de me garder pour que mes enfants ne manquent de rien avant ma mort normale”.

A 60 km d’ici, le petit marché de Rubare attire du monde. En plein air, il se trouve dans un lieu jadis partie intégrante du parc des Virunga. Mais aujourd’hui : un lieu où des véhicules, motos et vélos amarrent aux alentours. C’est derrière ce parking que Baruheke Bazirutwe (littéralement : Que ceux qui sont en conflit se reposent) travaille dans un atelier de couture. Lui – qui vit dans une région déchirée par des années de conflits – a vu sa femme tuée par les membres d’une milice. Et ne demande aux gens que de s’imprégner de son nom…

Séropositif, veuf et père de deux enfants, Baruheke Bazirutwe affirme : “Je ne peux pas refuser que Caritas m’aide comme elle faisait auparavant. Mais ce n’est plus une préoccupation majeure. Caritas m’a appris à me débrouiller seul et j’y suis fièrement parvenu. Je pense sincèrement que cette approche autonomise ‘les assistés’”.

Hormis son activité de couture initiée par Caritas Goma, Baruheke Bazirutwe fait partie des personnes vivant avec le VIH et/ou survivantes de viols qui ont déplacé une rivière de son lit à Rubare pour y construire quatre étangs piscicoles de 2.500 m³ chacun. Selon les estimations de James Mwemedi, l’agronome qui les encadre dans la pisciculture, chaque étang va produire plus de 30.000 dollars pour sa première récolte (12 mois depuis la mise en service d’un étang). Cette production ira crescendo, ajoute l’agronome.

“La récolte aura lieu fin 2015-début 2016, rassure Mwemedi. Connue pour son cafier, la région de Rubare sera également une référence pour ses étangs piscicoles dans toute la partie sud de la province du Nord-Kivu”.

Source: Cellule de Communication Caritas Goma

Democratic Republic of the Congo: Kinshasa : un atelier d’orientation de SANRU accouche de plusieurs recommandations pour la lutte contre le VIH et le Paludisme

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Kinshasa, le 08 juillet 2015 (caritasdev.cd) : présenter les défis à atteindre consécutifs aux faiblesses constatées lors de la phase passée du projet SSF (round 7 et 8 consolidés VIH) et (round 8 et 10 consolidés pour le paludisme) est l’une des conclusion retenues lors de l’atelier d’orientation des contrôleurs, sous- bénéficiaires et responsables de centrale d’achat et de distribution des médicaments (CDR) dans le cadre de la mise en œuvre des activités du grant Nouveau mode de financement malaria(NMF) et extension VIH du projet Sanru/ Fond Mondial.

Cet atelier, organisé récemment par Sanru à Kinshasa, en RD Congo, a connu la participation d’une équipe de la Caritas Congo Asbl et du Bureau Diocésain des Œuvres Médicales (catholiques) de Boma. Sanru est le Récipiendaire principal du Projet Fonds Mondial et la Caritas Congo Asbl en est le Sous-bénéficiaire, rapporte caritasdev.cd

L’atelier, s’étant déroulé à l’espace « En vrac » dans la commune de Mont-Ngafula, a aussi accueilli des participants de l’Eglise du Christ au Congo, de la Croix rouge (France), des FARDC, de Memisa,ect.

L’objectif de la rencontre a été d’assurer l’orientation technique, financière, managériale et de la gestion des stocks.

Après les travaux de l’atelier, caritasdev.cd a approché à Caritas Congo Asbl Docteur Angel KUIFASHE, chargé de projet VIH , qui a pris part à la rencontre. Elle a indiqué que lors de l’atelier, Sanru a relevé comme défis , pour la composante VIH, la rétention des PVV sous Anti-Retro Viraux (ARV), le suivi biologique des personnes vivant avec VIH (PVV), le dépistage des nouveau-nés et de tous les cas de tuberculose chez les PVV.

Pour ce qui est de la composante paludisme, l’atelier a demandé de veiller sur la disponibilité des intrants médicaux (sanitaires) et d’avoir un plan pour la gestion des risques.

Concernant le nouveau mode de financement VIH, l’atelier a relevé quelques particularités dans la mise en œuvre des activités retenues à savoir : la prise en compte de la population clés, (homosexuel, drogué, professionnel de sexe et nouveau-né à 6 semaines après la naissance).

Enfin, dans ses recommandations, l’atelier, qui s’est déroulé du 18 au 22 mai 2015, a insisté sur la sensibilisation des femmes en âge de procréer et sur l’option B+ qui consiste à mettre sous ARV toutes les PVV y compris celles qui sont enceintes.

Benitha TANDUNDU

Democratic Republic of the Congo: Province Orientale: suivi des activités de la participation communautaire et de nutrition dans le Pool de Kisangani

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Kisangani, le 09 juillet 2015 (caritasdev.cd): une équipe de Caritas Congo Asbl et du PRONANUT Province Orientale vient d’effectuer une mission conjointe d’appui technique pour la mise en œuvre harmonieuse des activités du projet d’Accès aux Soins de Santé Primaires (ASSP), dans le Pool de Kisangani en Province Orientale. Ce projet est financé par DFID, rapporte caritasdev.cd

Approché par caritasdev.cd jeudi 09 juillet 2015, Mr Nono BUMBA N’losi, Conseiller Soins de Santé primaire Chargé de la Nutrition et Participation Communautaire du projet ASSP à Caritas Congo Asbl, a indiqué que la mise en œuvre du volet Nutrition pose problème dans les Zones de Santé qui sont sous la responsabilité de Caritas. Il a aussi signalé que les Equipes Cadre des Zones de Santé (ECZS) n’ont pas encore intégré les activités ANJE/Jardinage dans le paquet minimum des activités des soins de Santé primaire. Mr Nono BUMBA a également noté que dans la Zone de santé d’Obokoté, l’activité n’a jamais été intégrée.

« En ce qui concerne le processus, nous avons constaté une bonne présentation de la Zone de Santé de Bengamisa, à tous les niveaux : Bureau Central de la Zone de Santé (BCZS) et Centres de Santé (CS). Toutefois, on ne trouve pas dans la communauté les nouvelles plantes introduites par le projet, la Chaya et le Moringa. Cela est bien visible au BCZ et CS. Même là où elles sont présentes, elles ne sont pas encore consommées par la population. Un besoin en démonstration culinaire sur le mode de préparation s’impose », a-t-il relevé.

Pour ce qui est de l’Appui par la Participation Communautaire(APC) dans les 2 ZS, la situation est presque la même. L’absence totale de traçabilité des fonds, qui n’apparaissent dans aucun document de gestion. Une faible sensibilisation de la population s’observe par le nombre des ménages qui adhèrent à l’approche ainsi que le nombre de mois de cotisation (1 mois).

Le contrat liant les Centres de santé et les groupes APC ne sont pas signés…, dans les ZS et AS (Aire de Santé) visitées. Pour les Commuté de Développement de l’aire de Santé(CODESA), la formation avait eu lieu partout ; il existe un plan de mise en œuvre local de CODESA dans plus de 50% des structures visitées mais quelques difficultés ont été identifiées dans le CS de la ZS de Bengamisa dans son élaboration. Les réunions sont tenues, les Procès Verbale (PV) existent, mais la matière ainsi que la qualité doivent être suivis et améliorés grâce aux supervisions conjointes formatives ECZS (Equipe Cadre de la Zone de Santé’), DPS (Division Provinciale de la Santé) et Caritas. Différentes matières ont été exploitées à l’ordre du jour, notamment l’évaluation du plan de mise en œuvre local qui prend en compte les villages Santé. Les activités Alimentation du Nourrisson et du Jeune Enfant/Jardinage, les activités Appui par la Participation Communautaire (APC) et les indicateurs du centre de santé.

Benitha TANDUNDU

Democratic Republic of the Congo: RDC: Success story - Prévention du paludisme chez la femme enceinte

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Source: Caritas, US Agency for International Development
Country: Democratic Republic of the Congo

Le Projet PMI-EP financé par l’USAID appui le Gouvernement Congolais dans la lutte contre le Paludisme. En Province Orientale, 24 Zones de Santé bénéficient de l’appui PMI-EP dont la Zone de Santé de BANALIA située à 128 Km de la ville de Kisangani. Parmi les axes d’intervention du projet PMI-EP, la Prévention du Paludisme par la distribution en routine de MILD aux femmes enceintes & aux enfants de moins d’un an est l’une des actions prioritaires. C’est dans cette optique que les MILD sont distribués aux femmes enceintes lors de leurs Premières Consultations Prénatales, dans les Structures sanitaires de la ZS de Banalia avec l’appui de l’USAID à travers le Projet PMI-EP/Caritas Congo.

Lors de notre visite à l’HGR Banalia, une des gestantes Mme IZIYA LIMBILI , 23 ans, sise sur la 6è Avenue N°6/Cité de Banalia, venue à sa Première Consultation Prénatale nous livre ses impressions à la sortie en s’exprimant en ces termes « je viens de commencer ma première consultation prénatale et suis ravie d’être dotée d’une moustiquaire qui lorsque j’y dors dessous chaque nuit, elle va me protéger contre les piqûres des moustiques qui donnent la malaria, me permettra d’avoir chaque nuit un sommeil tranquille, me permettra de protéger mon bébé dans le ventre et faire évoluer ma grossesse jusqu’à terme, me permettra aussi d’économiser de l’argent qui devait être dépensé pour les soins et bien préparer ma layette. Merci à l’USAID à travers le Projet PMI-EP, dont nous souhaitons que son appui soit péren pour les femmes en ceintes chaque année». Vaincre le Paludisme, c’est redonner le sourire aux familles congolaises.


Democratic Republic of the Congo: Sud-Kivu : Caritas Congo oriente les BDOMs sur le nouveau mode de financement de la note conceptuelle VIH-TB/ Fonds Mondial

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Bukavu, le 16 juillet 2014(caritasdev.cd) : une équipe de coordination de Caritas Congo Asbl, du programme de lutte contre la tuberculose vient d’effectuer une mission d’orientation des sous-bénéficiaires sur le nouveau modèle de financement de la note conceptuelle unique VIH-Tuberculose(TB). Elle s’est déroulée du 19 au 27 juin 2015 auprès des Bureaux DiocésainsŒuvres Médicales(BDOM) Bukavu, Bunia et Goma, rapporte caritasdev.cd

La mission avait pour objectif de contribuer à l’amélioration de la qualité de la mise en œuvre des activités prévues et des résultats attendus par ledit projet. Elle a permis à l’équipe de s’approprier des réalités (difficultés, contraintes, défis…) du terrain afin de donner les orientations pertinentes pour une mise en œuvre harmonieuse des activités du projet, selon le nouveau mode de financement du Fonds Mondial. Cela cadre avec le projet de lutte contre la tuberculose dont Caritas Congo Asbl est l’un des Principaux Récipiendaires (PR).

La mission visait aussi l’orientation des Sous- Récipiendaires BDOM Bukavu et Bunia dans la mise en œuvre harmonieuse des activités de la nouvelle note conceptuelle unique VIH-TB par : l’identification et la résolution des goulots d’étranglement de la phase précédente sur le plan programmatique et financier, les orientations et dispositions du nouveau modèle de financement tant sur le plan programmatique quefinancier.

Approché par caritasdev.cd lundi 13 juillet 2015, Docteur Jean Munongo, Coordonnateur National du Service de Promotion de la Santé(SPS), a indiqué que le suivi sur terrain des activités appuyées par le chargé du projet, du suivi et évaluation ainsi que les superviseurs et le data manager, a un rôle primordial dans l’atteinte des résultats attendus.

Il a également signalé que la mission sur terrain est restée aussi une opportunité dans le cadre du renforcement du travail en réseau SPS-BDOM. Elle a donc permis de renforcer les capacités des BDOM qui ont été visités et d’échanger suffisamment sur le travail en réseau.

La mission lui a permis de se rendre compte de certaines réalités, difficultés, contraintes : le retard et la qualité des travaux de la réhabilitation du pavillon des tuberculeux multi résistants(MR), le soutien nutritionnel de ces derniers qui sont à de longues distances de différents rayons d’action pour le Sous-Récipiendaire/BDOM Bukavu ; le déploiement des matériels comme les vélos, les groupes électrogènes, les appareils de radiographie etc.

Pour rappel, Caritas Congo Asbl est l’un des Principaux Récipiendaires (PR) et l’autre PR étant le Ministère de la Santé Publique. A ce titre Caritas Congo Asbl est responsable des approvisionnements en médicaments, matériels médicaux et non médicaux, des réhabilitations des structures sanitaires et des activités communautaires. La mise en œuvre du projet est assurée par des Sous Récipiendaires qui travaillent avec les Zones de santé, unités opérationnelles des soins de santé primaires en RDC. Caritas Congo travaillent pour l’instant avec 7 Sous Récipiendaire : Ligue Nationale Anti lépreuse au Congo (LNAC), Club des Amis Damien(CAD) , BDOM Kinshasa, Kisantu, Kananga, Bukavu et Bunia.

Benitha TANDUNDU

Côte d'Ivoire: Ebola : la RDC et la Côte d'Ivoire harmonisent leurs procédures opérationnelles de lutte contre le virus

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Source: Caritas
Country: Côte d'Ivoire, Democratic Republic of the Congo

Yamoussoukro, le 21 juillet 2015 (caritasdev.cd): Des experts de la Côte d'Ivoire et de la République démocratique du Congo (RDC) sont réunis lundi 20 juillet à Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan) en vue d'harmoniser et de valider leurs procédures opérationnelles de lutte contre la maladie à virus Ebola qui continue de sévir en Afrique de l'Ouest.

"La persistance des cas de maladie à virus Ebola dans les pays voisins de la Côte d'Ivoire nous interpelle donc à maintenir un niveau adéquat de vigilance", a indiqué le représentant de l'OMS, Tano-Bian Aka, à l'ouverture de l'atelier prévu pour durer cinq jours.

Il va s'agir pour les experts ivoiriens et congolais d'élaborer des procédures et des modules de formation harmonisés en vue de leur utilisation dans le cadre de la lutte contre l'épidémie.

La formation devrait permettre d'apporter une "riposte rapide et adéquate" à une éventuelle introduction du virus en Côte d'Ivoire, jusqu'à ce jour épargnée par l'épidémie.

Le gouvernement ivoirien a décidé mercredi de renforcer ses mesures de prévention contre l'épidémie de la maladie à virus Ebola après la réapparition du virus depuis fin juin au Liberia voisin.

Alors que le Liberia avait été déclaré le 9 mai exempt d'Ebola par l'OMS, le virus de la maladie est réapparu le 29 juin dans le pays avec six cas enregistrés et un décès.

Le gouvernement ivoirien a jugé "la situation préoccupante" et instruit le ministère en charge de la Santé de poursuivre et d'intensifier les actions de sensibilisation et de mobilisation des communautés sur les mesures de prévention.

La maladie à virus Ebola sévit depuis mars 2014 en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, trois pays d'Afrique de l'Ouest où, les chiffres de l'OMS indiquent 11 261 décès pour 27.606 cas de maladie à virus Ebola enregistrés.

Yamoussoukro, 21/07/2015 (Xinhua / MCN, via mediacongo.net et caritasdev.cd)

Greece: Migrant life in Greece in a time of crisis

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Source: Caritas
Country: Afghanistan, Democratic Republic of the Congo, Greece, Nigeria, Sierra Leone, Syrian Arab Republic, World

By Caritas Internationalis

By Irma Sofia Espinosa Peraldi, Caritas Athens

The situation in Greece is getting worse by the day. New migrants know about the economic crisis here, but still they decide to come to Greece as it is their entry point to Europe. The arrival of migrants in the Greek islands is 500 percent more than last year.

Since the Greek state is bankrupt there are no state funds to help migrants when they arrive and both the police and the coastguard don’t have a migration policy. On top of that, the migrants arriving to the islands have very little help, since Greece is not able to provide accommodation, food, medical and legal help.

Until now, the migrants face a short detention at the reception services on the islands including Lesvos, Kos, Chios, Samos and Rhodes. As Greece has limited personnel working in the asylum services asylum seekers are sent as soon as possible to downtown Athens so the local authorities can go through documentation procedures. On 14th of June alone the authorities transported 1800 refugees, from the island of Mitilini to Omonia Square in the capital. Thus, downtown Athens has become a stop for all migrants that arrive to the Greek borders, either by land or by sea.

The crisis in Greece affects everybody, but refugees, asylum seekers and economic migrants are among the groups of people that are most vulnerable, therefore they are in need of urgent help.

More migrants are coming to the Caritas Refugee Centre in Athens. Primarily, the nationalities that come to us are from Syria, Afghanistan, Nigeria, Sierra Leone and Congo. In the past one and a half years, the number of Syrians have increased.

Migrants with legal status (refugees and legal migrants) as well as new arrivals that seek asylum are facing greater difficulties. For the migrants with legal status, the crisis affects their employment prospects. Given the high percent of unemployment for Greeks themselves, the migrant’s chances to get a job are reduced, forcing them to accept work on the black market. This situation means their status becomes illegal and they lose any chance of renewing their documents.

Refugees seeking asylum fear that if the government is not able to pay its civil servants any more then the difficulties at the asylum services will increase and their asylum application will be kept on hold for an uncertain time. The lines in front of the asylum services in Athens are so long that people decide to camp and sleep even for two nights in order to get service.

Our case workers say 80 percent of migrants want to leave Greece in order to move to Scandinavian countries and Germany.

Caritas Athens started a programme in January 2015 thanks to funding from Caritas Italiana to help Syrian refugees that live in Athens, providing them basic needs relief, including food and clothes, and advice. We hope to extend this programme to the islands and we are planning to do this with Catholic Relief Services (CRS – a US member of the Caritas confederation).

Not only migrants but more and more vulnerable Greek citizens are coming to us for help, especially to eat at our soup kitchen and to talk to our social workers. Previously the TIMA foundation, and now the Latsis foundations supported our soup kitchen expenses. From the private sector, Western Union has donated an important amount to provide supermarket coupons for vulnerable families. Greek NGOs, like Mazi gia to Paidi and Desmos, support us with donations in kind for children so we are able to provide clothes and shoes. The private sector as well, such as supermarkets and food industry, provide according to their possibilities donation in kind for the soup kitchen.

The lives of the Greek people as well as of the migrants and our work in general, are all made more complicated by the crisis. Apart from the lack of employment and social protection, banks are closed and this affects money flows. Even if migrants do find work, they can’t send money back to their families. Transportation of aid is affected by the high costs. Also Church help (Orthodox, Protestant and Catholic) is decreasing because of lack of funds and donations.

The Greek people cannot help anymore. They are desperate too and have very little to give. Caritas Athens tries to raise awareness among citizens by organising distribution of food in public places, like Victoria Square, where the local people help distribute the items. But, despite the difficulties that the Greeks themselves are living, the attitude of people in the islands has been of great solidarity. Many citizens have given their time and resources to provide food and clothes to the refugees.

In Lesvos for example, one restaurant owner put up a tent were she serves sandwiches every day, but she wonders for how long she can help since her resources are also getting scarce. The catering services that were employed by the Greek government to support the refugees in some of the islands had to stop because they have not been paid for the last 4 months. In the island of Kos, an old hotel called Captain Ilias, a half destroyed building, is being used as refugee camp. There, the NGOs and citizens are providing the necessary help.

Democratic Republic of the Congo: Ebola : la RDC et la Côte d'Ivoire harmonisent leurs procédures opérationnelles de lutte contre le virus

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Source: Caritas
Country: Côte d'Ivoire, Democratic Republic of the Congo

Yamoussoukro, le 21 juillet 2015 (caritasdev.cd): Des experts de la Côte d'Ivoire et de la République démocratique du Congo (RDC) sont réunis lundi 20 juillet à Yamoussoukro (centre, 230 km d'Abidjan) en vue d'harmoniser et de valider leurs procédures opérationnelles de lutte contre la maladie à virus Ebola qui continue de sévir en Afrique de l'Ouest.

"La persistance des cas de maladie à virus Ebola dans les pays voisins de la Côte d'Ivoire nous interpelle donc à maintenir un niveau adéquat de vigilance", a indiqué le représentant de l'OMS, Tano-Bian Aka, à l'ouverture de l'atelier prévu pour durer cinq jours.

Il va s'agir pour les experts ivoiriens et congolais d'élaborer des procédures et des modules de formation harmonisés en vue de leur utilisation dans le cadre de la lutte contre l'épidémie.

La formation devrait permettre d'apporter une "riposte rapide et adéquate" à une éventuelle introduction du virus en Côte d'Ivoire, jusqu'à ce jour épargnée par l'épidémie.

Le gouvernement ivoirien a décidé mercredi de renforcer ses mesures de prévention contre l'épidémie de la maladie à virus Ebola après la réapparition du virus depuis fin juin au Liberia voisin.

Alors que le Liberia avait été déclaré le 9 mai exempt d'Ebola par l'OMS, le virus de la maladie est réapparu le 29 juin dans le pays avec six cas enregistrés et un décès.

Le gouvernement ivoirien a jugé "la situation préoccupante" et instruit le ministère en charge de la Santé de poursuivre et d'intensifier les actions de sensibilisation et de mobilisation des communautés sur les mesures de prévention.

La maladie à virus Ebola sévit depuis mars 2014 en Guinée, au Liberia et en Sierra Leone, trois pays d'Afrique de l'Ouest où, les chiffres de l'OMS indiquent 11 261 décès pour 27.606 cas de maladie à virus Ebola enregistrés.

Yamoussoukro, 21/07/2015 (Xinhua / MCN, via mediacongo.net et caritasdev.cd)

Democratic Republic of the Congo: Tshopo: le Bureau Caritas de Kisangani réalise des progrès dans la consolidation de la paix et la paie des enseignants

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Kisangani, le 20 juillet 2015 (caritasdev.cd): Le Bureau Diocésain Solidarité et Partage (BDSP) Kisangani, dans l’Est de la République Démocratique du Congo (RDC), a réalisé des progrès notables dans les domaines de la consolidation de la paix et de la paie des enseignants dans la nouvelle Province de la Tshopo, anciennement dénommée Province Orientale. Ces domaines ont été exploités dans le cadre de deux projets, suivant l’information transmise à ce sujet à caritasdev.cd le 15 juillet 2015 dans la troisième ville congolaise par le Directeur de ce Bureau, rapporte caritasdev.cd

Le projet dont question est dénommé Consolidation de la paix par la sensibilisation des élèves et la communauté dans les milieux scolaires et parascolaires dans la sous-division éducationnelle d’Ubundu, dans l’archidiocèse de Kisangani, en Province Orientale. Il prend fin en septembre de cette année en cours et sa durée est de six mois. Il a obtenu une prolongation d’un mois de la part de son bailleur Unicef, au vu du démarrage tardif de ses activités. Ledit projet a comme objectif global justement la consolidation de la paix. Ses bénéficiaires, à en croire M. l’Abbé Nene UDAGA, Directeur du BDSP de Kisangani, sont 4.200 élèves, 1.277 enfants en milieux scolaires et parascolaires, 137 enseignants, 21 agents du personnel dans les écoles, 28 écoles primaires ainsi que les membres des communautés du territoire d’Ubundu.

Conflits fonciers, ethniques, tribales….

La paix a été mise à mal dans cette partie du pays où le projet est mené des suites des conflits fonciers, ethniques, tribales, de voisinage et la sorcellerie… Dans l’île de Mbindje où intervient le projet les milices dirigées par le chef de guerre THOMS écument les secteurs dits Ubundu, Lowa et Opala. Le seigneur de guerre et ses milices soulèvent la population, l’appelant à s’opposer au projet d’implantation du parc Lomami qu’il dénonce comme une activité venue exploiter ses richesses minières.

Le projet de la consolidation de la paix par la sensibilisation des élèves et la communauté dans les milieux scolaires et parascolaires dans la sous-division éducationnelle d’Ubundu, dans l’archidiocèse de Kisangani, en Province Orientale a sensibilisé les élèves des écoles impliquées dans la question de la paix, grâce à l’Unicef qui en a financé les activités. Il a organisé des formations à l’intention des leaders communautaires, des membres des comités de paix qui ont été constitués et des enseignants.

Rencontres sportives interscolaires, activités récréatives diverses, causeries éducatives, pour la consolidation de la paix

Ce projet a été lancé à Kisangani, lancement qui a précédé la formation des membres des comités de paix à Ubundu et dans l’axe de Lubutu. La formation des enseignants et des comités de parent regroupés ont suivi à Ubundu et à Wanierukula. Au niveau des écoles dans le sens de réaliser l’objectif du projet, des rencontres sportives interscolaires se sont déroulées dans le territoire d’Ubundu et sur l’axe de Lubutu. Dans les deux sites sont aussi à signaler dans l’exécution dudit projet des activités récréatives diverses, celles dites causeries éducatives, activités orientées toutes vers la consolidation de la paix. Le Chargé des opérations dans ce projet est Dr Demagel GELENGI.

Réinsertion économique de 250 ménages déplacés et retournés

Dans le cadre d’un autre projet mené par le BDSP Kisangani et portant sur la réinsertion économique de 250 ménages déplacés et retournés, ceux-ci sont en train d’être réinsérés socialement et économiquement à Libaku. Ces ménages ont cultivé du riz, du maïs et des plantes vivrières dont la récolte est attendue prochainement.

Du reste, le BDSP Kisangani assure l’activité de la paie des enseignants sur l’ensemble du diocèse, notamment dans ces territoires : Ubundu, Banalia, Basoko et une partie du territoire de Bafwasende. Dans cette activité, le BDSP Kisangani a réussi l’exploit de mettre dans 3 jours à la disposition de chaque enseignant son salaire, une fois que l’argent est disponible à la banque. Le Directeur du BDSP ce 15 juillet 2015 a assuré à caritasdev.cd que la paie est réelle et individuelle, suivant le travail abattu par son équipe sur ce plan.

Paie des enseignants : Le BDSP Kisangani et la Caritas-Développement Kisangani très appréciés pour le service rendu

L’Abbé Nene UDAGA s’est réjouit que le BDSP Kisangani en particulier et la Caritas-Développement Kisangani en général sont très appréciés pour le service qu’ils rendent à l’enseignant, lui permettant de retirer son salaire à temps et dans son intégralité. Des moyens conséquents sont utilisés pour assurer cette paie de proximité des enseignants, jusqu’au Diocèse de Lolo. Monsieur l’Abbé-Directeur se dit toujours prêt à servir les enseignants, allant jusqu’à accompagner ou encadrer ceux qui ont des problèmes pour être servis. Le BDSP Kisangani fonctionne avec l’Abbé-Directeur Nene UDAGA à sa tête, Dr Demagel GELENGI, Chargé des opérations, les superviseurs Olivier NGOY et Simon BAITOBAELE ainsi que les animateurs Lisette MBOMBO et Passy VUMILIA. Caritas Kisangani fonctionne ainsi sous la coordination de l'Abbé Richard Watoko, Coordonnateur de la Caritas-Développement Kisangani, qui compte également un Bureau Diocésain de Développement et un autre des Oeuvres Médicales.

De notre Envoyé spécial à Kisangani JOSEPH KIALA

Democratic Republic of the Congo: RDC : les élèves bientôt renforcés en lecture « I-READ » aux Kasaï, Kivu, Katanga et Equateur

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Kinshasa, le 22 juillet 2015 (caritasdev.cd) : Elaborer un plan de travail autour du projet « I-READ », entendez « Je lis », ainsi que des résultats attendus pour le secteur de l’éducation primaire est le principal point analysé lors de la session de travail inaugurale tenue le mercredi 15 au vendredi 17 juillet 2015 dans la Salle de Conférence du Cercle Elais à Kinshasa/Gombe.

Ce programme est cofinancé par l’USAID et DFID. Le plan de travail à élaborer devra définir les activités de mise en œuvre durant la 1ère année d’exécution du projet ; identifier les ressources nécessaires et les acteurs responsables ; dresser le chronogramme de chaque activité du cadre opérationnel d’ensemble du projet ; aligner sur les Résultats Attendus pour les secteurs de l’éducation primaire.

L’objectif spécifique est celle de la promotion de la lecture à l’école primaire. Les personnes ciblées sont les élèves de 1ère en 4ème primaire, tenant compte d’une réflexion sur les différents obstacles, opportunités, leçons tirées sur les résultats à différents niveaux dont le niveau national, le niveau de sous-province éducationnelle et le niveau communauté et écoles.

Les enseignants de l’école primaire pour les élèves des classes de 1ère ,2ème, 3ème et 4ème année seront renforcés en capacités par des superviseurs pédagogiques. Ces derniers assureront l’accompagnement auprès des enseignants pour la promotion de la lecture par les élèves de la 1ère année primaire.

Ces élèves seront capables de lire après trois mois dès la rentrée scolaire. Les enjeux en termes de traduction en langues nationales sont d’importance, d’où les élèves de première et deuxième année devront apprendre à lire en langues nationales (swahili, lingala et tshiluba) ensuite ceux de troisième et quatrième année en langue officielle, le français.

Ce programme couvre les anciennes Provinces de l’Equateur, les deux Kivu, le Katanga et les deux Kasaï. Les participants sont venus de l’USAID/DFID, Caritas Congo Asbl, Ministère de l’EPS-INC, Consortium et Chemonics International. Larissa UNEGA

Democratic Republic of the Congo: Kabare/Sud-Kivu: Caritas Bukavu assiste les ménages victimes des affrontements armés à Ihembe

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Bukavu, le 23 juillet 2015 (caritasdev.cd) : Caritas-Développement Bukavu vient d’apporter une aide humanitaire d’urgence aux ménages déplacés, retournés et familles d’accueil victimes des affrontements entre deux factions du groupe armé Raïa Mutombolki, survenus au mois de février 2015, dans la Chefferie de Nindja, Territoire de Kabare, Province du Sud-Kivu à l’Est de la République Démocratique du Congo. Cette aide, réalisée en mode foire en vivres et articles ménagers essentiels, a été financée par la Caritas Espagne avec une enveloppe de 296.234,01$.

Cette assistance a répondu aux besoins exprimés dans les secteurs où des vulnérabilités ont été démontrées lors des évaluations que la Caritas-Développement Bukavu a faites en mai 2015. C’est ainsi qu’elle a organisé du 06 au 10 juillet 2015 une distribution en vivres (riz, farine, sel, huile … ) et en articles ménagers essentiels/AME (couvertures, habits, casseroles, assiettes, gobelets… ) en mode foire à Ihembe.

Les ménages bénéficiaires sont venus des localités ci-après : Kabona, Ihembe, Cikenje, Lwizi, Kabuye 2, Kaliganya, Karhale, Mahali, Murhume, Nakarhwa et Buhira. Les bénéficiaires directs de cette intervention sont au nombre de 2.933 femmes et 3 hommes. Ils ont bénéficié de 1.549 kits en articles ménagers essentiels et 1.387 pour la sécurité alimentaire.

Pour rappel, lors des affrontements entre deux factions du groupe armé Raïa Mutombolki survenus au mois de février 2015 dans la chefferie de Nindja, un mouvement de population avait été signalé à Lwizi et à Ihembe. Les populations se sont déplacées vers Kabona, Nakarhwa, Kaniola, Kalonge et Bitara. Durant les hostilités, les populations de ces contrées ont été victimes d’extorsion et pillage des biens.

Guy-Marin Kamandji avec Caritas Bukavu


Democratic Republic of the Congo: Kinshasa : signature de la convention de gestion des fonds entre Caritas Congo et les Institutions de micro-finances

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Kinshasa, le 23 juillet 2015 (caritasdev.cd) : la Convention de gestion de fonds de crédit a été signée lundi entre Caritas Congo Asbl et trois Institutions de Micro-finances (IMF) et Coopératives. Cette convention cadre avec le Programme « Femmes et Hommes progressons ensemble ». Caritas Congo Asbl a été représentée par son 2ème Secrétaire Exécutif Adjoint, Mr Boniface Nakwagelewi ata Deagbo.

« Après les études de faisabilité, les contacts sur terrain et autres démarches, aujourd’hui c’est la matérialisation de la signature de la convention entre la Caritas Congo et les IMF », a indiqué Me Jeff Kiovue, Chargé des questions juridiques à la Caritas Congo. Et de préciser : « Ce contrat consiste à mettre à la disposition de ces Institutions une ligne de crédit qui leur permettra d’organiser et d’octroyer des micro-crédits au niveau des villes de Kinshasa, Kikwit, Masi-Mabimba, Kenge, Popokaba et Idiofa ».

Pour mémoire, l’un des objectifs principaux du programme « Femmes et hommes progressons ensemble » est de lutter contre les inégalités liées au Genre et permettre aux femmes de se prendre en charge, d’avoir un revenu stable, au même titre que les hommes.

L’UNICEF, qui co-finance ce programme avec l’Union Européenne, travaille avec Caritas Congo. Celle-ci exécute le projet et encadre les bénéficiaires qui sont des personnes vulnérables certes, mais qui exercent une activité génératrice des revenus ou l’agriculture. Ces personnes vont bénéficier des micro-crédits. Voilà pourquoi, après enquête, Caritas Congo Asbl a sélectionné certaines IMF qu’elle a jugées crédibles et déterminées à participer audit programme. Il s’agit de MEC IDECE (Mutuelle d’Epargne et de Crédit Initiative du Développement de la Communauté Eyano), COOPEC EFATA (Coopérative d’Epargne et de Crédit) et PADERU (Programme d’Appui au Développement Rural et Urbain).

Des crédits groupés aux bénéficiaires

Pour sa part, Mr Gratien Mundia, Responsable des Urgences de la Caritas-Développement Kinshasa a d’abord relevé que les trois Institutions sélectionnées sont de la ville de Kinshasa. Il a rappelé tout le chemin parcouru, avant de préciser : « cette signature nous plonge directement dans la réalisation de ce que nous attendons depuis longtemps ; c’est-à-dire, l’octroi de crédit aux bénéficiaires de ce projet, à travers ces Institutions de Micro-finances ». Caritas Congo transfèrera ainsi les fonds dans les comptes bancaires de ces IMF, aussitôt qu’elle sera créditée par l’UNICEF.

Ces IMF largueront ainsi leurs agents sur le terrain pour rencontrer les bénéficiaires et étudier leurs projets. « Nous allons donner plus de crédits groupés que des crédit individuels », a-t-il ajouté, en souhaitant plein succès à cette initiative.

En fait, ce projet répond à un besoin d’inclusion financière, dans un pays où bon nombre de personnes n’ont pas accès aux crédits bancaires. Accéder à ces micro-crédits permet alors aux personnes vulnérables de renforcer leurs activités génératrices de revenus pour mieux satisfaire leurs besoins fondamentaux : nutrition, éducation, logement, soins de santé, etc, a souligné Mr Mundia.

Pasteur Athanase Lubongo, Directeur général de l’IMF/PADERU Sarl, a justifié ce projet par sa contribution à résoudre l’inégalité entre les hommes et les femmes au sein des foyers. « La convention nous permettra d’une part à avoir assez de fonds pour octroyer des micro-crédits à la population, et d’autre part à acquérir une expérience suffisante en matière de gestion des bénéficiaires, grâce à ceux que Caritas nous enverra », a-t-il déclaré.

Guy-Marin Kamandji

Democratic Republic of the Congo: Kasongo/Maniema : environ 5.000 personnes déplacées dans les villages du Secteur de Nonda

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Kasongo, le 03 août 2015 (caritasdev.cd) : Selon des sources concordantes, quelque 5 000 personnes (1 000 ménages) du village de Mungomba, localité située à 50 Km de Kasongo, se sont déplacées le 08 juillet 2015 vers les localités de Lutakasha, Lububula, Kasapa, Mboo et Wamaza dans le Secteur de Nonda en Territoire de Kasongo à la suite de l’incendie de leurs maisons lors d’un conflit foncier entre deux communautés locales. Plusieurs biens ont été calcinés. Plusieurs maisons et écoles ont été brûlées par des habitants qui voulaient venger un membre de leur communauté tué dans son champ, selon les mêmes sources.

Les habitants de Mungomba sont dans des familles d’accueil et nécessitent une assistance dans tous les secteurs en commençant par les articles ménagers essentiels.

La police aurait arrêté les instigateurs et les enquêtes continuent pour établir les responsabilités.

Des séances de sensibilisation pour la paix et la réconciliation des deux communautés rivales sont proposées par l’ONG Caritas Kasongo.

Democratic Republic of the Congo: Moba: Caritas Kalemie et PAM engagés contre la malnutrition à la Chefferie de Nganie ; mais des besoins demeurent

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Kalemie, le 04 juillet 2015 (caritasdev.cd) : la situation nutritionnelle de la population de la Chefferie de Nganie, Territoire de Moba, dans la nouvelle Province de Tanganyika, est déplorable. Les mauvaises pratiques et habitudes alimentaires, aggravées par l’insécurité due à l’activisme des miliciens Mayi-Mayi, en seraient la cause. Suite à la recrudescence de la malnutrition dans cette contrée, la Caritas-Développement Kalemie-Kirungu vient d’initier, en partenariat avec le Programme Alimentaire Mondial (PAM), un projet d’assistance nutritionnelle de type « Opération d’urgence/IPSR/PAM N°46000255».

En juillet dernier, la Caritas-Développement Kalemie-Kirungu a effectué une descente sur terrain pour prépositionner les vivres fournis par le PAM et lancer les activités de la prise en charge des cas de MAM (Malnutrition Aigüe Modérée).

Les sites d’intervention concernés pour cette chefferie sont Kabwela, Mwanza, Kamena, Kasenga Nganye, Kampela, Mutoto Moya. Mais, l’intervention en cours ne suffira pas à faire face à cette malnutrition récurrente. C’est pourquoi la Caritas-Développement Kalemie-Kirungu lance un SOS à « toutes les personnes de bonne foi pour assister ces personnes vulnérables ».

Ces localités font partie de la Zone de Santé de Kansimba qui compte une population globale de 159.353 habitants, répartis dans différentes aires de santé, dont celle de Mwanza.

Pour rappel, la chefferie de Nganie est située à l’Ouest du Territoire de Moba. Son chef-lieu administratif est Mwanza ; mais le chef de la Chefferie a choisi comme résidence le village de Kasenga-Nganie. Cette chefferie est frontalière avec les Territoires de Manono et de Pweto. Elle fait donc partie du triangle de la mort.

La chefferie fait partie des victimes de l’insécurité causée par les miliciens de Kyungu Gédéon et Buzole. Sa population est souvent obligée de se déplacer pour fuir l’insécurité. Malgré les interventions des humanitaires dans différents secteurs, les conditions de la vie y sont encore déplorables.

C’est notamment le cas dans le secteur nutritionnel où la situation n’a pas trop changé dans ce Territoire depuis l’intervention de l’ONG ACF/USA (en 2002) jusqu’à celle de COOPI (en 2014).

A titre illustratif, un verre de sel coûte 500 Francs Congolais (0,5 $ US) pour une population à très faible pouvoir d’achat. Il y a carence d’huile de palme et de poisson dans les villages. La population consomme la farine de manioc, avec des repas pauvres en protéines et monotones. La sous-alimentation est donc quasi-totale dans les familles, dans un contexte où les saisons culturales sont perdues à cause de l’insécurité. Tout cela favorise l’accroissement très criant des cas de malnutrition.

Norbert MUHOTA (Chargé de Communication de Caritas Kalemie-Kirungu) et Guy-Marin Kamandji

Democratic Republic of the Congo: Observatoire Volcanique de Goma: « Nous devons nous attendre à d’autres tremblements de terre avec dégâts »

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Source: Caritas
Country: Burundi, Democratic Republic of the Congo, Rwanda

Goma, le 10 août 2015 (caritasdev.cd) – Le professeur Dieudonné Wafula, responsable scientifique de l’Observatoire volcanique de Goma (OVG), dans l’est de la République démocratique du Congo (RDC), avertit que le séisme du 7 août dernier – ressenti dans trois pays – « aura indéniablement des conséquences sur les volcans de la région ».

Des membres d’une famille se précipiter au-dehors lors de la première secousse, des blessés retirés dans les décombres… A Goma, Beni, Butembo, Bukavu, Kisangani… [RDC], mais aussi à Rubavu, Kigali… [Rwanda] ou encore à Bujumbura [la capitale burundaise], les habitants de ces villes ont été réveillés, le vendredi 7 août, à partir de 3:26 (1:26 GMT), par un tremblement de terre. D’une magnitude de 5,8 sur l’échelle de Richter, le séisme a pour épicentre la zone du lac Tanganyika, en territoire de Kalehe, au Sud-Kivu. La première secousse a été suivie d’une deuxième à 3:28. Puis d’une troisième quelques minutes plus tard.

Outre plusieurs dégâts matériels enregistrés dans le Sud-Kivu : 64 maisons détruites et d’autres fissurées, le séisme a fait, selon le porte-parole du gouvernement congolais, trois morts dans cette province voisine du Nord-Kivu.

Risques d’éruption volcanique

Huit volcans se succèdent sur la chaîne des Virunga. Deux forment la frontière RDC-Rwanda. Deux autres forment celle du Rwanda et de l’Ouganda. Et un est à l’intersection entre les trois pays. Les trois restants s’élèvent sur le sol congolais, dont le Nyiragongo (3.470 m) et le Nyamuragira (3.056 m) sont actifs [sur les huit]. Le premier est situé à 18 km à vol d’oiseau de Goma. Et le second, à 22 km de la capitale du Nord-Kivu.

La ville de Goma aux pieds du volcan Nyiragongo

Pour le professeur Wafula, le tremblement de terre du 7 août « aura nécessairement un impact, qu’on le veuille ou pas » sur ces volcans. « Nous enregistrons des tremblements tous les jours [plus de 150 répliques depuis cette date] (…). Ces tremblements de terre peuvent provoquer des éruptions volcaniques, ce fut déjà le cas en 1977 et en 2002. La région est en train de bouger. Nous devons faire beaucoup attention à ça », dit-il.

En 1977, une énorme éruption a entrainé sa vidange : 22 millions de m³ de lave en moins d’une heure, entrainant la mort de 2.000 à 3.000 personnes sur Goma. La dernière grosse éruption, celle de 2002, a aussi déclenché une véritable catastrophe naturelle. Environ 20 millions de m³ de lave ont été émis par un très important système de fractures affectant le flanc sud de Nyiragongo et ce, jusqu’à l’intérieur de la ville de Goma.

En effet, les coulées de lave ont traversé la ville – détruisant 13% de sa surface – avant de terminer leur course dans le lac Kivu. Une centaine de personnes a été tuée par les conséquences directes ou indirectes de l’éruption. Celle-ci a laissé 100.000 sans-abris et ruiné 80% de l’économie locale. L’OVG avertit qu’une nouvelle éruption aurait sur la population et les infrastructures des conséquences plus importantes que celle de 2002.

Plan de contingence

En réponse à cette éruption destructive, l’ONU, les ONG et le gouvernement de la RDC se sont investis dans la problématique de gestion et réduction des risques volcaniques. La première action a été le soutien à l’OVG. Aujourd’hui, l’OVG remplit sa mission. Ses chercheurs fournissent des données de bonne qualité qui permettent un suivi quotidien des activités. « Toutefois, les risques liés au volcanisme des Virunga sont loin d’être maitrisés », peut-on lire dans un dépliant de l’Unité de gestion des risques volcaniques de l’observatoire.

Face à ce défi, le gouvernement du Nord-Kivu a mis sur pied un plan de contingence – dont Caritas Goma est membre – pour gérer la situation en cas d’urgence. « Le tremblement de terre n’a occasionné aucun dégât majeur au Nord-Kivu, affirme Eddy Yamweziyo, responsable des Urgences humanitaires à Caritas Goma. C’est pourquoi le niveau d’alerte est encore en jaune. Si on relevait l’alerte, Caritas sera appelée à activer son plan de contingence pour mener une évacuation conjointe en coordination avec OCHA (Bureau de coordination de l’ONU pour les Affaires humanitaires) et avec les services de protection civile de la province ». C’est après l’évacuation que Caritas Goma aura à analyser la situation : porter la réponse aux sinistrés.

Democratic Republic of the Congo: Maïndombe: une équipe de Caritas Congo à Nioki pour la composante Malaria/VIH dans 14 ZS avec le financement de SANRU/ Fonds Mondial

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Source: Caritas
Country: Democratic Republic of the Congo

Nioki, le 07 août 2015 (caritasdev.cd) : une équipe de Caritas Congo Asbl vient d’effectuer une mission d’implantation du projet Fonds Mondial Paludisme et VIH dans 14 Zones de Santé (ZS) de l’actuelle Province de Maïndombe, issue du démembrement du Bandundu . Elle s’est déroulée du 20 au 30 juillet 2015 à Nioki, ville située dans le Territoire de Kutu.

Cette intervention bénéficie du nouveau modèle de financement du Fonds Mondial, à travers le Récipiendaire Principal SANRU, dont Caritas Congo Asbl a été retenue comme Sous-Récipiendaires pour les 14 ZS, rapporte caritasdev.cd.

Au terme de ladite mission, une équipe locale a été recrutée. Celle-ci est composée de 8 personnes dont un Coordonnateur de terrain, 2 chargés de suivi et évaluations, 2 superviseurs, 1 chargé de gestion de stock, 1 comptable et 1 caissier.

La mission a aussi permis la collaboration avec la Division Provinciale de la Santé de Maïndombe, l’organisation d’un atelier d’orientation des équipes-cadres de 14 Zones de Santé sur la mise en œuvre de la subvention Malaria et VIH du Fonds Mondial nouveau modèle de financement, ainsi que la location d’un dépôt pour le stockage des moustiquaires et d’un bureau pour l’équipe locale à Nioki.

Interviewé par caritasdev.cd mercredi 05 août 2015, Docteur Blaise Mudekereza, Coordonnateur du Programme Paludisme, a déclaré que tous les objectifs de la mission ont été atteints. « Cependant, nous devons procéder à l’approvisionnement des moustiquaires et des médicaments pour une mise en œuvre effective », a-t-il souligné.

Il a également indiqué que les 14 Zones de Santé de la province de Maïndombe sont d’accès difficile. Des distances allant jusqu’à 800 km de Nioki (cas de la Zone de Santé de MIMIA), à accès uniquement par fleuve, lac et rivière à cause de mauvais état des routes. Benitha TANDUNDU

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